Bonjour tout le monde !
Petite actualité en attendant les dédicaces estivales. Dans cet article, je vais vous parler d’un détail du récit, les runes. Rassurez-vous, l’information ne vous gâchera pas le suspense. Alors, commençons ! Au lancement de la première édition, des illustrations apparaissaient parfois à la suite d’un chapitre. Des personnages, des villages et même des créatures, vous étaient présentés. L’une d’elles me tenait particulièrement à cœur puisqu’elle est pour ainsi dire, sortie de ma tête ! Celles et ceux qui me suivent depuis quelques années ont certainement vu passer l’illustration sur les réseaux sociaux. Si ce n’est pas votre cas, vous êtes à la bonne adresse pour la séance de rattrapage. 🙂
Pourquoi créer des runes pour ma série de livres ?
Évidemment, ce genre d’alphabet figure dans les romans où il y a un sens à les inclure. Exemple : science-fiction, fantasy, ou encore un polar où l’enquête mène à des rites sataniques, nordiques, aborigènes, etc. Concernant ma série de livres fantasy Cœur de Menhir, les druides font partie du décor. Même s’il est connu que leurs secrets se transmettaient de druide à druide et ce, par voie orale, j’ai décidé de les faire écrire dans ma saga fantastique. Pour le langage, la langue bretonne est utilisée, notamment pour la formulation des sortilèges. Quant à l’écriture, c’est là que les runes interviennent. Je les ai appelées les alpharunes et les mentionnent dès le premier tome.
En observant bien celles qui vous sont présentées ci-dessous, vous constaterez que les lettres « c », « q » et « x » sont absentes, et que deux autres ont fait leur apparition : le « ch » et « c’h ». Vu que j’utilise la langue bretonne, j’ai appliqué son alphabet pour les runes. Durant la réalisation, j’ai pris un réel plaisir à les dessiner sur une tablette graphique.
Toutefois, j’ai longuement réfléchi à leur aspect. Rond ? Carré ? Triangulaire ? Bref, il m’a fallu quelques jours de réflexion avant de me lancer concrètement dans les croquis, parce que je devais préalablement me décider sur la forme qui conviendrait. Puis le style « pointu », rappelant les runes vikings, m’a tapé dans l’œil. Et pour correspondre au folklore breton, j’ai imaginé le tracé d’un triskèle. J’ai donc opté pour une forme triangulaire.
Pour ne rien vous cacher, l’influence de Tolkien y est pour quelque chose. L’écriture elfique qu’il a créée est sensationnelle ! J’avais à cœur de créer une écriture dédiée à mon univers (et c’est chose faite !). Cela m’a demandé un certain temps pour toutes les réaliser. Régulièrement, des esquisses finissaient à la poubelle. Même beaucoup pour être précis : une période de frustration s’ensuivit. Mais si j’avais su, je les aurais conservées, ne serait-ce que pour les comparer aujourd’hui et connaître vos appréciations.
Une fois que les premières sont nées, les autres ont été relativement faciles à concevoir. Sauf que cela ne s’arrête pas là ! Si vous avez bien observé la couverture du tome 1, Une prophétie oubliée, des runes apparaissent dessus… Il s’agit de celles associées aux élus, les représentants des cœurs de menhir.
Enfin soit, je vous les dévoile 👇
Personnellement, j’en suis assez fier. Pour autant, je n’imagine pas encore des lecteurs se lancer dans un concours de rédaction utilisant les alpharunes… Là, je pense qu’on pourrait aisément dire que la série littéraire Cœur de Menhir est populaire. En tout cas, cette écriture runique vient étoffer un univers déjà bien fourni qui propose un monde multiracial (elfe, nain, orc et bien sûr, humain), des mythes folkloriques méconnus, une quête épique pour la légende que j’ai créée, et des intrigues machiavéliques.
Avant de vous laisser, je reprécise que les illustrations ne figurent plus dans les livres. Une décision éditoriale de mon éditeur, L’Âme En Livre, afin d’être en corrélation avec le lectorat visé : adultes et adolescents (avec une expérience de lecture). Les romans sont commandables depuis la boutique en ligne.
Je vous donne rendez-vous aux dédicaces estivales pour en discuter !
Prenez soin de vous.
Adrien