Les légendes bretonnes foisonnent dans leur région natale. Outre celles qui gravitent autour de la légende arthurienne, d’autres, plus ou moins connues, sont aussi intéressantes. Si vous aimez les contes, les fascicules relatant ces mystères ne manquent pas !
Les légendes bretonnes dans la série de romans Cœur de Menhir
C’est en partie grâce aux légendes bretonnes que j’ai réellement pris conscience de ma passion pour les mondes imaginaires. À partir du moment où je me suis lancé dans l’écriture de la série de romans fantasy Cœur de Menhir, j’ai fait mon possible pour me documenter sur de nombreuses légendes bretonnes, celtiques et nordiques. Et pour tout vous dire, ce fut un exercice de longue haleine ! Les mythes qui peuplent notre monde sont innombrables… Pourtant, la plupart sont délaissés au profit des stars du genre, comme le dragon ou le vampire. Voire d’autres selon la région de la planète. Cette « défection » m’a poussée à les utiliser, du moins, celles qui pouvaient s’adapter à mon univers.
Le bestiaire médiéval fantastique des romans Cœur de Menhir
Même si une grande majorité émane de régions plus lointaines, à savoir la Scandinavie et le « cercle britannique » (Angleterre, Écosse et Irlande), quelques légendes bretonnes ont inspiré mon récit. Par exemple, le korrigan, l’une des plus représentatives, n’y échappe pas. Ce lutin est décrit avec des cheveux noirs, des yeux rouges, parfois laid, et une personnalité versatile, joueuse. Je l’ai donc intégré sans aucune contrainte à mon univers instable. Une autre, moins connue du grand public, est le bisclavret. Il s’agit du loup-garou breton. Inutile de le décrire, je pense que vous êtes tous à même de l’imaginer ! Le concernant, cela n’a pas été simple de l’incorporer à l’histoire, ne serait-ce que pour la chronologie du cycle lunaire. Toutefois, sa légende particulière a suscité toute mon attention à travers le Lai de Marie de France.
Maintenant que j’avais des créatures dangereuses à exploiter, j’ai dû créer des lieux sécurisés pour que la population soit protégée. Pour l’un d’eux, je suis inspiré du chêne à Guillotin, le « Ent* breton ». Grâce à ses dimensions herculéennes, il aurait servi de refuge à un prêtre lors de la Révolution. Ainsi est né Kêrstrud, la cité érigée à la cime d’un arbre géant. Vous la découvrirez dès les premières pages du tome 1 : Une prophétie oubliée.
*Être de fiction de l’univers de Tolkien.
Parmi les animaux emblématiques de la Bretagne, j’ai choisi l’hermine ! Oui, cette petite bête poilue s’est vue consacrer un temps de présence dans ma série de romans médiévale. Il faut savoir que Anne de Bretagne, d’après la légende, aurait observé une hermine blanche lors d’une partie de chasse. Cette dernière a préféré faire face aux chiens et périr ainsi, plutôt que de salir son pelage blanc en traversant une mare de boue. Cette bravoure lui sauva la vie et donna naissance à la devise de la Bretagne : « plutôt la mort que la souillure ».
Cœur de Menhir, la nouvelle légende bretonne !
Les monstres cités ci-dessus ne sont qu’un échantillon. Pas moins de sept autres légendes vous attendent dans le premier roman de la série. Parmi elles, trois sont issues du folklore français : la bête du Gévaudan, la fée Mélusine et la gargouille. Tandis que les quatre autres se regroupent autour des folklores européens et islandais que vous rencontrerez au fil de cette épopée médiévale.
Néanmoins, je les ai certes insérées, mais ne vous attendez pas à une représentation telle qu’on vous les a décrites. Elles font l’objet d’une adaptation, par conséquent, des détails ont été modifiés volontairement afin qu’elles soient mieux associées au récit. Peut-être que l’aspect de certaines d’entre elles vous ont tapé dans l’œil, notamment si vous avez lu la version autoéditée, car elle contenait des illustrations réalisées par Christophe Le Galliot. Sauf que la nouvelle, gérée par les éditions L’Âme En Livre, ne les propose plus. Cependant, nous nous sommes attardés lors d’une énième révision de l’histoire, à bien mettre en évidence leurs caractéristiques physiques et mentales.
À cette dizaine de créatures légendaires viendra s’ajouter d’autres monstres plus ou moins répugnants, effrayants, dans le tome 2 de la nouvelle collection, qui d’ailleurs conservera son titre originel : Le chaos d’Askaod (ancien tome 3 de la collection auto-éditée). Mais j’y reviendrai plus tard avec un nouvel article dans les actualités.
En attendant, vous pouvez continuer votre visite, connaître les détails du premier tome avec le bouton « commander votre livre » ou me suivre sur les réseaux sociaux.