Langue bretonne

21 janvier 2022

La langue bretonne, ou brezhoneg en breton, reconnue officiellement comme langue régionale de France, est une langue celtique pratiquée notamment dans les départements de la Bretagne historique, à savoir le Morbihan (56), les Côtes-d’Armor (22), l’Ille-et-Vilaine (35), la Vendée (44) et le Finistère (29). Par ailleurs, c’est dans ce dernier que se concentre la grande majorité des pratiquants. Et j’avais pu le constater notamment lors du salon du livre de Carhaix en 2017, car de nombreux participants l’utilisaient pour s’exprimer.

En ce qui me concerne, peut-être que vous vous posez la question : est-ce que je parle breton ? Non, ce n’est pas le cas. Je suis arrivé à l’âge adulte dans cette région et par la suite, je n’ai pas entrepris cet apprentissage. Même si je n’envisage pas de m’y mettre, quelques mots courants ont intégré mon vocabulaire. Toutefois, je ne serai pas en mesure de tenir une conversation en langue bretonne.

 

Langue bretonne

Le Gwenn-Ha-Du (drapeau breton) est composé de cinq bandes noires pour la Haute Bretagne (pays Dolois, Malouin, Rennais, Nantais et Penthièvre) et de quatre bandes blanches pour la Basse Bretagne (les comtés de Léon, Trégor, Cornouaille et le pays Vannetais) ainsi que de onze hermines symbolisant les ducs de Bretagne.

 

La langue bretonne est présente dans les romans fantasy Cœur de Menhir

 

Si vous trouvez ça étrange qu’une deuxième langue figure dans ma série de romans fantasy Cœur de Menhir, sachez qu’il n’est pas rare que ce genre littéraire propose plusieurs langages dans le récit. La narration est forcément dans la langue du pays ciblé (français, anglais, etc.), mais une seconde langue, inventée, à moins que l’auteur utilise une langue morte comme le latin, est souvent employée. Exemple : Le Seigneur des Anneaux, Harry Potter, Le Sorceleur, etc.

Concernant la série de livres heroic fantasy Cœur de Menhir que j’ai débutée en 2015 et qui fait partie du catalogue des éditions L’Âme En Livre, je me suis servi de la langue bretonne pour les sortilèges et les formulations magiques. L’objectif étant d’apporter une « ivresse morale » supplémentaire, de dépayser davantage le lecteur. De plus, même si cela ne reste que quelques mots éparpillés dans les divers tomes, je trouve que cela donne un côté ludique et renforce la présence des différents folklores (breton, celte et nordique) dont je m’inspire. 

C’est aussi pour moi, je persiste et je signe, une valeur ajoutée non négligeable, un tremplin vers l’émotionnel. Qui n’a pas vibré devant le premier volet du Seigneur des Anneaux lorsque Arwen déclenche un raz-de-marée pour protéger Frodon (ou Frodo pour les puristes) des Nazgûl en prononçant des mots elfiques ? J’en ai encore la chair de poule ! Et c’est sûrement le cas pour d’autres sagas littéraires.

Après, comme indiqué précédemment dans cet article, il ne s’agit que de quelques phrases : elles ne perturberont pas votre lecture. Bien au contraire. La magie n’est pas omniprésente dans le récit de mes romans. Une deuxième intrigue vient compléter celle des cœurs de menhir, à savoir un conflit géopolitique entre les divers royaumes du monde multiracial que j’ai imaginé. D’ailleurs, ce pan de l’histoire vous permettra d’entrer plus concrètement dans les fables européennes, notamment avec l’adaptation de certaines créatures légendaires pouvant correspondre à mon univers.

Une chose est sûre, c’est qu’avec ma première saga littéraire, vous aurez le loisir de partir à l’aventure, de suivre des protagonistes aux multiples facettes et de découvrir ce qui se cache derrière la nouvelle légende bretonne : les cœurs de menhir.  Vous pouvez également consulter les autres actualités ainsi que les liens ci-dessous si vous envisagez de me suivre sur les réseaux sociaux, voire de commander votre livre.

À très vite sur le site internet ou sur les réseaux sociaux.