Écrire un livre : qu’est-ce qui nous motive ?
Il y a tellement de raisons qui nous poussent à écrire un livre, comme l’envie de partager des connaissances, des conseils, de relater un vécu ou de retranscrire les idées qui prolifèrent au plus profond de notre imaginaire. Nous sommes si nombreux à s’y essayer que les maisons d’éditions ferment régulièrement « l’accès » aux manuscrits envoyés par voie dématérialisée. Sans compter celles et ceux qui ont entrepris cette aventure en laissant les esquisses de leur travail dans un tiroir.
Cet exercice demande beaucoup de détermination. Néanmoins, ne pas aller jusqu’à la finalisation de votre rédaction ne doit pas être perçue comme un échec, car le seul revers serait de ne pas débuter ce projet si l’envie se faisait sentir.
Cette activité, considérée comme intellectuelle pour certains, barbante pour d’autres, est accessible pour tout le monde à condition d’accepter une chose : écrire c’est partager une partie de son âme, la mettre à nue.
Cœur de Menhir : comment est née la série de romans fantasy ?
Depuis l’adolescence et sans en avoir eu conscience à l’époque, je porte beaucoup d’intérêts à l’histoire de notre monde, notamment pour la préhistoire, la naissance des dynasties, la conquête des territoires, la culture des différents peuples, etc.
Durant cette période, j’utilisais aussi ma créativité pour dessiner. Je passais des heures à griffonner, à tenter de reproduire des personnages et à développer des cartes. En somme, mon imaginaire était déjà à l’œuvre dans un coin de mon cerveau et restera enfoui jusqu’au moment où l’illumination jaillira.
Arrivé à l’âge adulte, j’ai abandonné le dessin. Je n’étais plus suffisamment inspiré et je manquais surtout de temps. Ou du moins c’est ce que j’ai cru. Mais lorsque l’envie d’écrire un livre a éclos, mon appétit pour les croquis est aussitôt revenu. Alors que le développement de la série de romans heroic fantasy Cœur de Menhir débutait à peine, j’ai réalisé les portraits de trois, quatre personnages, avant de m’attaquer aux villages et à la carte du monde. Ainsi est né mon univers et la nouvelle légende bretonne : les cœurs de menhir.
Quel est le contenu de Cœur de Menhir ?
Faisons comme si vous n’aviez jamais visité mon site internet ou mes réseaux sociaux (oui, j’ai le droit de me vanter un peu ! Non ?) 🙂
Cœur de Menhir est un monde médiéval multiracial (humain, elfe, nain et orc) où une guerre géopolitique se prépare en coulisse entre les divers royaumes. En parallèle, vous avez un adolescent, Dairen, qui, après avoir découvert qu’il pouvait invoquer une magie destructrice, partira en quête dans le but d’en apprendre plus sur l’origine de son pouvoir. Sauf que sur le chemin de la vérité, il découvrira que des créatures légendaires (issues des folklores celte et nordique) sont aussi réelles que lui. Toutefois, même si son pouvoir l’isole et le fragilise, et que la tâche s’annonce extrêmement ardue, périlleuse, le jeune mage ne sera pas seul et pourra compter sur d’autres personnages tout aussi talentueux.
En tout cas, pour ce faire, rien n’a été simple. Par exemple, d’innombrables heures auront servi à la recherche des mythes. Je n’ai pas la prétention de les connaître tous, il était donc nécessaire que je me renseigne afin d’imaginer ceux qui pourraient se manifester dans l’aventure concoctée par mes soins. Surtout que je ne souhaitais pas mettre en place des montres déjà vus et revus, comme le dragon, l’emblème de l’heroic fantasy. Créer une découverte, une surprise avec des créatures légendaires méconnues, était vraiment l’objectif visé. Et je pense, modestement, que j’y suis parvenu car cinq folklores sont présents dans le premier tome : Une prophétie oubliée.
Ensuite s’est ajouté à cela l’approfondissement du langage médiéval, des événements historiques, des vêtements d’époque, etc. Puis la construction d’une trame, des fiches de personnages, l’écriture du livre ou de la première partie. Et bien évidemment, toutes les autres étapes chronophages pour la finalisation d’un roman. Car si vous optez pour l’autoédition, chose que j’ai connue pendant trois ans avant d’être publié par les éditions L’Âme En Livre, croyez-moi sur parole, il y a du boulot ! Du développement à la publication, écrire un livre reste à bien des égards une entreprise mouvementée, mais enrichissante ! Je vous encourage à suivre cette voie si le désir vous anime.
Pour conclure, saviez-vous que j’avais fait l’objet d’une interview ? Si vous souhaitez en savoir davantage, vous pouvez toujours lire l’interview.
J’espère que je pourrais vous lire prochainement sur les réseaux sociaux ou que vous visiterez de nouveau mon site internet.